MONSIEUR RETRAITE
Espace Michel Lizée
Le rôle de Michel dans la défense des régimes de retraite complémentaires et publics
Dans le système canadien de retraite, il est indéniable que les régimes publics de retraite offrent aux personnes retraitées des rentes garanties à vie, indexées au coût de la vie. Cependant, il est tout aussi évident que ces revenus s’avèrent insuffisants pour sortir les aînés.es de la pauvreté, et encore moins pour leur permettre de maintenir leur niveau de vie à la retraite. C’est pourquoi, pour garantir une santé financière honorable pendant leurs années de retraite, il est impératif pour les travailleurs.euses de participer à un régime de retraite ou d’épargne-retraite.
En tant qu’économiste, chercheur et militant, Michel Lizée trouvait inacceptable qu’un grand nombre de personnes soient contraintes de vivre sous le seuil de la pauvreté à l’approche de leur retraite.
Tout au long de sa carrière, Michel Lizée, alias “Monsieur Retraite”, s’est révélé être un ardent défenseur des régimes de retraite, portant des engagements forts :
- L’amélioration des régimes publics de retraite, bénéfique pour l’ensemble du système.
- La promotion des régimes complémentaires de retraite, mettant en avant les avantages des régimes à prestations déterminées lorsqu’ils sont gérés de manière adéquate.
- L’importance des régimes de retraite à prestations déterminées adaptés à des secteurs d’emploi qui n’ont pas accès aux régimes classiques de retraite, tels que ceux présents dans de grandes entreprises. C’est ainsi qu’il a contribué au développement du modèle RRFS-GCF.
Ces engagements divers ont amené Michel Lizée à jouer un double rôle, à la fois lanceur d’alerte et apporteur de solutions concrètes pour la défense des régimes de retraite.
Son rôle pour l’amélioration des régimes publics de retraite
Les régimes publics de retraite au Canada comprennent trois régimes distincts : la Pension de la Sécurité de la Vieillesse (PSV), le Supplément de Revenu Garanti (SRG), et le Régime de Rentes du Québec (RRQ), ainsi que son équivalent, le Régime de Pensions du Canada.
Michel Lizée a souligné à maintes reprises le caractère minimaliste de ce système de retraite canadien. Il a fait valoir que les régimes publics de retraite ne fournissent qu’un revenu de base garanti à vie, indexé au coût de la vie, mais qui reste bien en deçà du seuil de pauvreté, ne permettant pas de maintenir le niveau de vie des retraités.
À titre d’exemple, dans un article publié sur le site Internet de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Michel a alerté sur le fait que, même pour ceux ayant cotisé au maximum au RRQ tout au long de leur vie professionnelle, le revenu total demeure à peine 5 000 $ de plus que le minimum versé à ceux sans autre revenu. Cette réalité maintient les personnes retraitées près ou en dessous du seuil de pauvreté et ne garantit pas un remplacement suffisant du salaire gagné avant la retraite pour maintenir le niveau de vie à la retraite.
Ainsi, Michel Lizée a toujours plaidé en faveur de l’amélioration des régimes publics de retraite pour assurer aux personnes ayant cotisé et travaillé durant leur vie professionnelle des garanties vitales à la retraite, permettant de sortir de la pauvreté et de maintenir leur niveau de vie.
Michel a également joué un rôle essentiel en tant que formateur, partageant ses connaissances sur le système de retraite canadien avec des milliers de personnes par le biais du Service aux Collectivités de l’UQAM et des formations développées pour le RRFS-GCF. Son apport remarquable au développement de la littéracie financière s’est toujours accompagné d’un plaidoyer en faveur de l’amélioration des régimes de retraite publics.
Son rôle pour l’amélioration des régimes à prestations déterminées
À venir…
